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François Jacq, élu président d’AllEnvi

10 Nov 2016 | Actualités

François Jacq, PDG de l’Ifremer, vient d’être élu président d’AllEnvi lors du conseil de l’alliance du 3 novembre. Il succède à François Houllier qui était PDG de l’Inra. Interview sur sa vision de l’alliance.

Vous étiez déjà membre du bureau d’AllEnvi, qu’est-ce qui vous a poussé à vous présenter à la présidence de l’alliance ?
François Jacq : Je travaille au sein de l’alliance depuis maintenant 6 ans, au travers de l’Ifremer et, précédemment, de Météo-France. Au fil de ces années, j’ai grandement apprécié l’action menée par Roger Genet et François Houllier. Je suis donc très heureux de leur succéder et d’essayer de poursuivre les chantiers qu’ils ont lancés.
Mon expérience, en tant que vice-président en charge des infrastructures, m’a montré qu’un travail collaboratif fructueux était possible entre les organismes, le groupe Infrastructures de l’alliance et le ministère chargé de la recherche pour se doter d’une vision commune partagée. Cela m’a conforté dans l’idée que ce type d’exemple pouvait être prolongé et étendu, ce que prouvent d’ailleurs d’autres initiatives de l’alliance. J’espère pouvoir y contribuer.

Vous êtes élu pour deux ans, quelles seront vos priorités pendant ce mandat ?
F. J. : Je voudrais d’abord dire que l’alliance n’est forte que de ses membres, de leur diversité et du dialogue entre eux. Du coup, la présidence est un travail au service de la communauté. Les priorités sont et seront donc d’abord celles du conseil. Mais, je suis convaincu que des opportunités existent pour AllEnvi :

  • susciter un lien plus fort avec les communautés scientifiques pour contribuer à leur animation et permettre une implication renforcée de l’alliance dans la programmation scientifique nationale,
  • promouvoir des projets coopératifs, entre tout ou partie de ses membres, sur des objets ciblés, répondant aux attentes des communautés scientifiques, et exemples très concrets de la volonté d’agir ensemble,
  • affirmer plus encore le rôle des sciences environnementales pour orienter les politiques publiques et agir pour la société. Cela passe, notamment, par une réflexion poussée sur les formes de coopération entre acteurs de la recherche et de la société civile pour produire des connaissances et faire face aux besoins de la transition écologique.

En tant que Président, quelle est votre vision sur la visibilité de l’alliance ?
F. J. : AllEnvi est déjà une belle réussite. Avec peu de moyens et une structure légère, elle a contribué à créer de réels échanges entre organismes et à promouvoir des dossiers importants. Cela se sait peu. L’Alliance demeure un « objet » encore un peu mystérieux au plan national. Cela n’a rien d’étonnant. Néanmoins, il est envisageable de renforcer son rôle au service de tous en soulignant l’influence qu’elle peut exercer. Cela passe par la mise en valeur de nos coopérations, par le soutien à des opérations de communication ciblées comme ce qui a pu être fait en lien avec la COP22 ou le colloque organisé avec l’OPECST sur les apports de la recherche environnementale.

Biographie

Né en octobre 1965, François Jacq est ancien élève de l’École polytechnique, docteur de l’École nationale supérieure des Mines de Paris et ingénieur général des Mines.


Il a débuté sa carrière comme chercheur au Centre de sociologie de l’innovation Mines ParisTech, puis devient directeur général de l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra). Il rejoint ensuite la Direction générale de l’énergie et des matières premières au sein du ministère de l’Industrie. En 2007, il est nommé conseiller pour l’industrie, la recherche et l’énergie au cabinet du Premier ministre François Fillon, puis conseiller pour le développement durable, la recherche et l’industrie.


Il est nommé à la tête de Météo France en 2009 puis à celle de l’Ifremer en 2013.

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