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Initié dès juin 2007, le processus du Grenelle de l’Environnement, amplifié par la Conférence des Nations Unies sur le changement climatique à Copenhague, marque l’engagement de la France dans une dynamique majeure de « transition écologique » de l’économie et de la société.

A l’automne 2008, le ministre de l’Écologie, de l’Énergie, du Développement durable et de l’Aménagement du Territoire, formule le concept de « croissance verte » qui fonde la compétitivité économique sur le respect de l’environnement et une gestion durable des écosystèmes.

Le Grenelle de la Mer vient compléter ces engagements et la stratégie nationale de développement durable (SNDD), en préparation pour 2009 – 2013, fixe neuf défis pour l’adaptation au changement global. L’objectif « Terres 2020 », porté par le ministre en charge de l’Agriculture, exprime également cette volonté des pouvoirs publics de concilier nos modes de production et de vie avec l’efficacité écologique et la participation à l’objectif mondial de sécurité alimentaire. Les enjeux soulevés par la connaissance et la préservation de la biodiversité font quant à eux l’objet de la Stratégie Nationale pour la Biodiversité, pilotée par le ministère chargé de l’écologie, avec, notamment, un plan d’action recherche piloté par le ministère chargé de la recherche.

Enfin, la France a une responsabilité particulière liée à son implantation dans les départements et territoires d’outre-mer et à son importante zone d’exclusivité économique.

Ces enjeux induisent de nouvelles priorités de recherches mettant en exergue la nécessité de documenter, de comprendre, et, in fine, de modéliser et prédire la complexité et l’évolution de l’environnement, à toutes les échelles de temps et d’espace, tout en considérant l’interaction avec les hommes et leurs activités. Ceci implique une forte intégration des disciplines convoquées par les questionnements de recherche en environnement afin de mettre en synergie les sciences du système Terre avec les sciences de la vie et les sciences humaines et sociales, et de mettre en place une réelle interdisciplinarité revendiquée permettant de dialoguer avec tous les champs scientifiques connexes aux grands domaines de recherche choisis, et déjà fortement structurés.

Pour répondre aux enjeux sociétaux majeurs cités en préambule, la France s’est dotée en 2009, à l’initiative de la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, d’une Stratégie Nationale de Recherche et d’innovation (SNRI), motivée par une appréciation raisonnée des grands défis auxquels étaient, sont, et seront, confrontées les sociétés humaines.

La SNRI se placait dans un schéma d’organisation de la recherche où trois fonctions sont clairement séparées : l’orientation stratégique, la programmation scientifique et technique, la recherche et l’innovation.

Dans ce contexte, l’alliance nationale de recherche pour l’environnement – AllEnvi – est créée le 09 février 2010.

Clairement positionnée au niveau programmatique, elle a pour mission de bâtir la programmation coordonnée des actions scientifiques et technologiques des opérateurs les plus impliqués dans ce domaine, ainsi que favoriser la synchronisation de leurs efforts, exercés dès lors dans le cadre d’un partenariat renforcé et lisible. Cette visibilité accrue favorise le prolongement efficace des priorités et programmes nationaux dans les initiatives européennes et internationales relevant du domaine. De façon encore plus large, l’alliance doit favoriser les synergies entre ses membres fondateurs et ses membres associés, qu’il s’agisse d’organismes publics ou d’acteurs socio-économiques.

L’alliance AllEnvi a pour objet de contribuer à faire de la France l’un des acteurs de référence des sciences et technologies de l’environnement et de l’alimentation au sein de l’Espace européen de la recherche, en couvrant les champs de la recherche, de l’ingénierie et de l’innovation, de l’observation et de l’expérimentation ainsi que de la formation.

Il s’agit tout particulièrement de :

  • Assurer la plus grande lisibilité et efficience aux actions de recherche et d’innovation conduites par ses membres, aux plans national et européen ;
  • Coordonner la fonction programmatique de ses membres et faire émerger des priorités scientifiques traduisant les grandes orientations nationales qui seront proposées aux agences de moyens ;
  • Élaborer des programmes nationaux répondant à ces priorités, ainsi que les modalités de mise en œuvre de ces programmes au niveau des opérateurs, organismes et établissements d’enseignement supérieur ;
  • Renforcer les partenariats et les synergies entre l’ensemble des opérateurs de recherche, les universités et les écoles, mais également les entreprises, autour des priorités et des programmes nationaux ;
  • Prolonger les priorités et programmes nationaux dans les différentes initiatives européennes relevant du domaine ;
  • Favoriser sur les thématiques d’intérêt pour l’alliance, les collaborations avec les pays du Sud.

Historique

Initié dès juin 2007, le processus du Grenelle de l’Environnement, amplifié par la Conférence des Nations Unies sur le changement climatique

Membres

AllEnvi s’appuie sur la mobilisation des compétences de ses douze membres fondateurs et de ses onze membres associés.

Gouvernance

Autour du Conseil de l’alliance, composé des présidents et directeurs généraux des 12 membres fondateurs et de deux représentants des 11 membres associés, gravitent :

Autres alliances

Dans cinq domaines clés, les alliances nationales de recherche permettent de rapprocher les différents acteurs de la recherche pour décloisonner et renforcer la coordination des programmes scientifiques.

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