Le Conseil de l’alliance a validé la candidature du Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement. Le Cerema devient le 16e membre associé d’AllEnvi. Rencontre avec son directeur scientifique et technique, Jean-Philippe Lagrange.
Présentez-nous le Cerema en quelques mots…
Jean-Philippe Lagrange : Le Cerema est un établissement public à caractère administratif, sous la tutelle conjointe du ministère de l’écologie et du ministère de l’égalité des territoires et du logement. Ce centre de ressources et d’expertises a été créé le 1er janvier 2014*. Sa mission selon la loi est l’apport d’appui scientifique et technique pour élaborer, mettre en œuvre et évaluer les politiques publiques de l’aménagement et du développement durables. Il développe des relations étroites avec les collectivités territoriales qui sont présentes dans ses instances de gouvernance.
Le Cerema compte 3250 agents sur 29 sites métropolitains par la réunion de 11 services (8 Centres d’études techniques de l’équipement, le Centre d’études sur les réseaux, les transports, l’urbanisme et les constructions publiques, le Centre d’études techniques, maritimes et fluviales et le Service d’études sur les transports, les routes et leurs aménagements).
Qu’est-ce qui a motivé le Cerema à rejoindre AllEnvi ?
J.-P. L. : Nos domaines d’intervention sont clairement liés à ceux d’AllEnvi. Mais au-delà, il y a une double raison à devenir un membre de l’alliance : d’abord, le Cerema conduit une petite activité de recherche (environ 200 etp) ; ensuite, il a pour mission de faire un lien entre la recherche et les besoins aval. Nous avons une double mission de passeur : des besoins constatés lors d’expertises « sur le terrain » vers des besoins ou priorités de recherche et de la recherche vers l’expertise, en particulier dans les domaines d’AllEnvi.
Qu’attendez-vous de cette collaboration ?
J.-P. L. : D’une part, de bien inscrire notre activité de recherche dans le cadre national, dont les alliances sont une composante significative et, d’autre part, de pouvoir amener les besoins et priorités de recherche identifiés dans le cadre de notre activité, notamment pour la prise en compte dans le cadre de la programmation ANR ou SNR. Ceci se fera progressivement, dans le cadre d’un établissement qui encore en cours de constitution et va le rester pendant encore un certain temps.
* Par la loi n° 2013-431 du 28 mai 2013.