La première assemblée générale d’AllEnvi s’est tenue à la veille de son deuxième anniversaire, le mercredi 8 février, en présence des membres fondateurs et associés et des représentants des ministères en charge de l’Agriculture, de l’Ecologie et de la Recherche.
Le Conseil de l’alliance y a présenté un bilan très complet de deux ans d’activité et une modification de sa gouvernance visant à renforcer la collégialité et le pilotage : un président et 5 vice-présidents élus, en charge chacun d’une priorité stratégique, un comité de pilotage scientifique composé des directeurs scientifiques de ses membres et 4 groupes d’appui (Europe, valorisation, communication et prospective) qui viendront seconder les 12 groupes thématiques scientifiques. Roger Genet, directeur général del’Irstea, présidera l’alliance pour un second mandat. Françoise Gaill, directrice de l’Institut Ecologie et environnement du CNRS, Danièle Hérin, présidente de l’Université Montpellier et représentante de la CPU, François Houllier, directeur général délégué de l’Inra, Michel Laurent, président de l’IRD et Jean-Yves Perrot, président directeur général de l’Ifremer, ont été élus vice-présidents pour un mandat de 2 ans.
Roger Genet a rappelé les objectifs donnés à l’Alliance en 2010 : coordonner l’ensemble des forces de recherche environnementales françaises (20 000 scientifiques, répartis dans 27 organismes et autant d’universités), favoriser la synergie entre les acteurs, contribuer à la programmation et représenter la recherche environnementale en France et en Europe. La recherche environnementale a désormais un numéro de téléphone… et AllEnvi a apporté une vraie valeur ajoutée en matière d’analyse du dispositif actuel de recherche, d’infrastructures de recherches, de programmation, tant auprès de l’ANR qu’au niveau européen.
« On peut féliciter l’Alliance du chemin parcouru depuis sa création » a souligné Ronan Stéphan, directeur général pour la Recherche et l’innovation au Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, « vous avez insufflé une véritable dynamique à la recherche environnementale ». Pierre Valla, directeur adjoint de la recherche et de l’innovation au CGDD du ministère de l’Ecologie, du Développement Durable, des Transports et du Logement et il a salué la capacité des membres de l’alliance « à se rassembler pour trouver une expression collective et coordonnée dans le champ de l’environnement ». Enfin, pour Marion Zalay, directrice générale de l’Enseignement et de la Recherche au Ministère de l’Agriculture, de l’Alimentation, de la Pêche et de l’Aménagement du Territoire : « En deux ans, on mesure le chemin accompli par l’alliance et sa maturité ». Citant l’alimentation, la question de l’eau et l’adaptation de l’agriculture au changement climatique elle a rappelé que « les enjeux d’AllEnvi sont ceux du ministère de l’agriculture ».
Les représentants des ministres ont donc tous trois invité AllEnvi à maintenir son cap. Faire reconnaître la recherche environnementale comme une recherche d’excellence, la placer dans les premières priorités française et européenne telle sera l’ambition de l’alliance pour les deux prochaines années. S’appuyant sur la synergie de ses membres, sur sa gouvernance renforcée et collégiale, l’alliance entend accroître sa capacité d’initiative sur tous les fronts : une stratégie de programmation commune, des parcours pluridisciplinaires intégrés en matière d’enseignement supérieur, le renforcement de son positionnement européen, une mutualisation des politiques de valorisation et d’innovation, une forte implication dans le débat public et une réflexion approfondie en terme d’éthique environnementale.