Après une présentation et une analyse du dispositif national des infrastructures de recherche...

Les infrastructures de recherche en environnement ont pour vocation la mise en partage de grands outils logistiques communautaires dédiés à la compréhension du système Terre et de l’environnement.
Outils d’observation, d’expérimentation, de collection, de modélisation…, les infrastructures de recherche (IR) en environnement nourrissent fondamentalement le travail scientifique visant à mieux comprendre le fonctionnement de la planète Terre et de l’environnement, de la Terre solide aux enveloppes fluides, en passant par la biosphère, tout en tenant compte des processus spécifiques et des couplages complexes entre ces compartiments.
Une des caractéristiques majeures des IR en environnement est la mise en commun d’outils d’observation et d’expérimentation constituant des réseaux, depuis la collecte des données jusqu’à leur partage. Ces IR sont indispensables à l’organisation et à l’animation de ces réseaux en permettant de passer de réseaux à des outils communautaires.
Une autre caractéristique de l’organisation des IR en environnement concerne l’identification d’e-infrastructures spécifiquement dédiées à la mise à disposition de données de nature et d’origine diverses, depuis l’observation de terrain jusqu’aux satellites. Les données de ces infrastructures, même si elles ne sont pas initialement dédiées à la production de services opérationnels, permettent de mieux comprendre notre environnement et ses crises et donc de développer des stratégies d’adaptation ou d’atténuation ad hoc.
La plupart des IR portent tant sur les outils de production de données que sur les données elles-mêmes et leurs usages. Elles ont, pour la plupart, la capacité à intégrer ou à fonder des infrastructures à l’échelle européenne dont elles constituent les miroirs nationaux.
Il est remarquable que toutes les IR, déjà présentes sur la feuille de route nationale ou en projet, sont toutes construites sur des briques de base labellisées et soutenues financièrement par les organismes de recherche, par des programmes d’investissement d’avenir ou par des lignes dédiées du ministère en charge de l’enseignement supérieur et de la recherche.
Les IR nationales se répartissent en grands outils logistiques majeurs, en infrastructures d’observation et expérimentation suivant les grands compartiments de l’environnement : terre solide, océan, atmosphère, surfaces continentales, écosystèmes et anthroposystèmes et enfin en e-infrastructures de type pôle de données.
Les recherches en environnement sont fondamentalement liées aux grands enjeux du changement global, de la raréfaction des ressources et donc du développement de nos sociétés. Les questions environnementales étant à la confluence du « milieu » et du « vivant », elles concernent également des communautés proches des sciences biologiques avec qui elles partagent certaines IR.
En attente
Audouin Laurent (Suppléant)
Organisme : IRSN
Aymerich Stéphane
Organisme : INRAE
Carbonnière Aurélien
Organisme : CNES
Compère Chantal
Organisme : IFREMER
Decroix Gaelle
Organisme : CEA
Dupraz Sébastien
Organisme : BRGM
Dusoulier Francois
Organisme : MNHN
Galle Sylvie
Organisme : IRD
Galy Catherine
Organisme : ANDRA
Gérin-Laslier Maryvonne
Organisme : CNRS-INSU
Grevesse Cathy
Organisme : CIRAD
Illien Gildas
Organisme : MNHN
Joly Dominique
Organisme : CNRS-INEE
Lagadeuc Yvan
Organisme : ANDRA
Lagarde Pierre
Organisme : BRGM
Le Menn Marc
Organisme : SHOM
Lemaitre Nathalie
Organisme : IRSN
Malleville Julien
Organisme : IRSN
Renault Anne
Organisme : IFREMER
Ropert-Coudert Yan
Organisme : IPEV
Roquet Hervé
Organisme : MÉTÉO-FR
Villenave Éric
Organisme : France Universités
?
Organisme : IGN
Docteur en sciences alimentaires et Directeur de recherche à INRAE. De 2007 à 2011 chargé de mission « Agroalimentaire » au département Biotechnologies, ressources, agronomie (DGRI-A4) du MESR. Directeur adjoint du secteur Environnement-Univers de la Direction Générale pour la Recherche et l’Innovation (DGRI) du MESRI, de 2011 à 2018.
Docteure en Génétique évolutive et Professeure à La Rochelle Université, Pascale Garcia a exercé des fonctions de conseillère scientifique à l’Hcéres de 2016 à 2021. Vice-présidente en charge de la Recherche à La Rochelle Université de 2012 à 2016, elle a dirigé la FR CNRS 3097 de 2012 à 2021